À l'approche des fêtes, tandis que nous nous apprêtons à célébrer la nouvelle année, nous avons décidé de nous intéresser à la manière dont les cultures du monde entier fêtent le Nouvel An.
Après tout, le Nouvel An est bel et bien une fête mondiale. Il est toutefois possible d'identifier une fête de fin d'année en fonction du pays et de la culture où ont lieu les festivités.
De l'eau a coulé sous les ponts depuis l'apparition des festivités pour célébrer le Nouvel An à Babylone, il y a de cela des milliers d'années. Un grand nombre de coutumes et croyances intéressantes ont toujours cours aujourd'hui.
Quelles traditions culturelles d'antan sont encore honorées aujourd'hui ? Quelles activités symboliques portent chance et assurent fertilité ou richesse pour l'année à venir ? Quels peuples jouent encore avec le feu (ou plutôt, quelles sont les cultures qui ne le font pas) ? Voici quelques pays aux coutumes du Nouvel An insolites.
Les Biélorusses lancent les festivités du Nouvel An deux semaines avant le 1er janvier, à grand renfort de costumes festifs et de foires. Des concerts et des fêtes en plein air ont lieu le soir du 31 décembre, point culminant des festivités.
La voyance joue aussi un rôle central dans les festivités biélorusses. Un rituel en particulier a pour but de prédire un mariage. Un coq se pavane autour d'une table de jeunes femmes, chacune d'elle ayant devant elle une pile de maïs. La première jeune femme dont le maïs est mangé par le coq se mariera dans l'année.
Si vous avez la chance de vous trouver au Brésil pour le Nouvel An, un événement portant le nom français de « Réveillon », vous allez très certainement faire la fête avec des milliers de personnes sur la plage. Ce jour de célébration principal marque le début des vacances d'été − ce qui, reconnaissons-le, est un motif suffisant pour faire la fête.
Outre le feu d'artifice de minuit et des concerts publics, les participants aux festivités du Réveillon ont pour habitude d'apporter des offrandes à Yemanjá, la déesse de la mer. Les locaux portent également des vêtements blancs neufs, censés porter chance pour l'année à venir.
Les Japonais fêtent le Nouvel An le 1er janvier depuis 1873, date à laquelle ils ont abandonné le calendrier lunaire chinois au profit du calendrier grégorien.
La veille du Nouvel An, il est incontournable pour les Japonais de regarder Kōhaku, littéralement « Affrontement de chansons entre rouges et blancs », une émission télévisée musicale annuelle qui était à l'origine une émission de radio créée en 1951. Les Japonais ont également pour habitude de donner de l'argent aux enfants le Jour du Nouvel An (une somme qui peut s'élever à cent dollars !) et d'envoyer des cartes de vœux à leur famille et à leurs proches.
Autres traditions : Hastumode—la visite d'un lieu saint ou d'un temple pour la première fois de l'année afin de prier pour la prospérité dans l'année qui vient—et le fait de sonner les cloches à minuit, pour effacer ses péchés durant l'année écoulée.
Le réveillon du Nouvel An en Écosse est toujours très attendu et connu sous le nom d' Hogmanay. Des feux d'artifice, des marches aux flambeaux et des démonstrations de boules de feu ponctuent les festivités. (Oui, des boules de feu. Et des grosses en plus.) Comme dans de nombreuses cultures, le feu symbolise la purification et l'éloignement des mauvais esprits, en particulier ceux qui vous ont tourmentés pendant l'année.
Outre les quantités monstres de whisky avalées, il existe une tradition appelée « first footing » (« le premier pas »). La première personne à mettre un pied dans votre maison peut vous porter chance − surtout si ce visiteur est un homme grand, beau et vêtu de noir.
Sans oublier bien sûr « Auld Lange Syne » (« Ce n'est qu'un au revoir »)—ce chant incontournable que l'on se surprend tous à marmonner à minuit vient d'un poème de 1788 écrit par l'une des fameuses plumes d'Écosse, Robert Burns.
Au Tibet, les fêtes du Nouvel An sont appelées le « Losar » et sont célébrées en janvier ou en février, au moment de la nouvelle Lune. Outre le rituel du ménage de la maison, les Tibétains préparent une soupe spéciale servie avec des boulettes fourrées de laine, de pièces de monnaie, de morceaux de bois, de papier, de galets ou de charbon, censés prédire l'avenir de ceux qui les trouvent.
Le jour du Nouvel An tibétain, les Tibétains remplacent l'ancien « Fragrant Curtain » par un neuf qu'ils accrochent à la porte et aux fenêtres. Le « Fragrant Curtain » (également appelé « Xiangbu » en chinois) est une décoration en soie de toutes les couleurs (blanc, rouge, bleu et jaune) que l'on accroche à la porte ou à la fenêtre de tous les bâtiments tibétains. Selon la tradition, ce rideau, qui est remplacé une fois par an, est synonyme de paix et de bon augure pour la nouvelle année.
D'autres traditions tibétaines pour célébrer le Nouvel An comprennent des danses, des cérémonies et des pèlerinages.
Quel que soit le mode de célébration ou même le système calendaire sur lequel elles reposent, ces festivités mondiales ont pour but de tous nous rassembler autour de traditions diverses et variées. C'est en même temps une manifestation vibrante de la manière dont une fête est célébrée sous sa propre forme de localisation − ce que nous trouvons particulièrement fascinant.
Chez Acolad, nous avons la chance de travailler avec des personnes du monde entier et de découvrir différentes cultures, coutumes et croyances. Et vous, quelles sont vos traditions familiales à l'occasion du Nouvel An ?