Il existe de nombreuses manières d’optimiser le processus de traduction. L’objectif peut être d’accroître la rentabilité, d’accélérer le processus ou d’améliorer la qualité des traductions. Mais comment atteindre ces objectifs ?
La question primordiale à se poser est : quel(s) variable(s) souhaitez-vous optimiser ? Le prix ? Le délai de livraison ? Le contrôle qualité ? Si vous faites traduire des milliers de page par an voire des millions de mots chaque mois, il est recommandé de mettre rapidement en œuvre votre processus.
L’optimisation vise à éliminer autant d’étapes manuelles que possible dans votre processus de traduction. C'est un gain de temps et d'argent qui peut être consacré aux activités de votre cœur de métier.
Accélérer le processus vous permet également de mettre vos produits sur le marché plus rapidement. Si le lancement d’un nouveau produit dépend aussi de la traduction de vos contenus rédigés, le processus doit être bien huilé. Un lancement de produit ne peut être retardé parce que la traduction se trouve dans la boîte de réception d’un collaborateur actuellement en congés.
L’optimisation de la qualité réside souvent dans l'assurance d'un haut niveau de qualité et d'une terminologie cohérente.
Observons un processus de traduction standard.
L’e-mail demeure une façon courante de passer des commandes de traduction, un mode de communication qui semble évident puisque nous sommes nombreux à envoyer des e-mails tout au long de notre journée de travail.
Néanmoins, ce processus implique de nombreuses phases manuelles nécessitant une réponse, de la part du prestataire de services linguistiques ou du client. Et ce schéma n’inclut même pas les étapes de validation en interne. Cela signifie que plusieurs jours ou semaines peuvent s’avérer nécessaires pour réaliser ce processus.
Si vos demandes de traduction sont fréquentes et si le volume est important, il est nécessaire d'optimiser ce processus.
De nombreux outils permettent d’optimiser votre processus. Un grand nombre d’entre eux sont si courants qu’ils conviennent quasiment à toutes les entreprises souhaitant développer et optimiser leur processus de traduction. Même les plus petites améliorations en matière d’efficacité peuvent s’avérer importantes.
Le diagramme ci-dessus représente un processus de traduction type. Si la commande est passée par e-mail, au moins cinq phases sont nécessaires avant que le texte n’arrive jusqu’au traducteur. Et même avant cela, une personne a rédigé le texte à traduire et une autre a peut-être relu ce texte. Cela signifie qu’il y a encore davantage de phases manuelles.
Le meilleur moyen de minimiser le travail manuel au sein de votre processus de traduction est l’intégration à l'aide de connecteurs. Cette technique permet d’éliminer de nombreuses phases intermédiaires. Dans les faits, cela signifie que le client fournit son texte au prestataire directement depuis son système de gestion de contenu. En d’autres termes, le contenu est soumis au traducteur directement depuis le créateur de contenu et la traduction est livrée directement dans le système de gestion de contenu.
Idéalement, le contenu fourni par un rédacteur technique est transféré automatiquement au prestataire de services de traduction. Il est aussi possible de spécifier les langues cibles. Le contenu est ensuite transféré au(x) traducteur(s). Une fois finalisées, les traductions sont livrées dans le système de gestion de contenu pour être publiées. Pendant ce temps, le créateur de contenu peut se consacrer à d’autres projets et le processus ne nécessite pas la contribution de différentes personnes.
Si vous avez optimisé au maximum votre processus de traduction, mais que vous avez besoin de recevoir vos traductions plus rapidement, la traduction automatique pourrait être une solution adaptée. Celle-ci fonctionne particulièrement bien pour les gros volumes et les traductions fréquentes. Elle est idéale lorsque le contenu traduit est destiné uniquement à un usage interne.
La qualité obtenue via la traduction automatique n’est pas suffisante pour une utilisation en toutes circonstances. Le texte traduit automatiquement doit être post-édité s’il s’agit d’un manuel ou de documents devant être faciles à comprendre, notamment en cas de consignes de sécurité. Dans le cadre d’un processus de traduction intégrant la post-édition, le contenu source est d’abord traduit automatiquement. Un post-éditeur se charge ensuite de vérifier cette traduction. En associant traduction automatique et post-édition, il est souvent possible d’économiser à la fois du temps et de l’argent.
Vous pouvez obtenir plus d’informations sur la traduction automatique et la post-édition ici. Vous pouvez également consulter notre article sur la traduction automatique.
Une mémoire de traduction est un outil universel du processus de traduction. Elle permet d’améliorer l’efficacité et la rapidité des projets. Une mémoire de traduction assez complète garantit un processus de traduction plus rapide puisque le contenu traduit précédemment peut être utilisé dans les nouvelles traductions. Cela signifie que le traducteur doit simplement vérifier si la suggestion faite par la mémoire de traduction est adaptée au contexte ou si elle doit être modifiée.
Les mémoires de traduction sont particulièrement utiles lorsqu’un contenu relativement similaire doit être traduit régulièrement.
Si l’intégration n’est pas la solution idéale et si vos volumes de traduction ne sont pas assez importants pour avoir recours à la traduction automatique, vous pouvez toujours améliorer l’efficacité de votre processus de traduction en utilisant un portail client.
Un portail client a pour but d’améliorer la fluidité et la rapidité à laquelle les commandes de traduction sont passées. Ce processus est transparent : le client peut suivre l’avancée de ses traductions. Le portail peut également être utilisé pour suivre le coût de chaque projet et les coûts globaux de traduction.
L’un des principaux objectifs du portail client est de réduire l’utilisation d’e-mails. Il permet de passer des commandes plus rapidement et de façon plus fluide, tout en limitant le volume de travail administratif. Lorsque les collaborateurs en charge de la gestion des traductions obtiennent les droits de commande, ils peuvent commander de façon indépendante, sans avoir à envoyer des messages supplémentaires ou des demandes d’autorisation. La traduction est également disponible sur le portail et non uniquement dans la boîte de réception de la personne ayant passé commande.
Les bases terminologiques et la gestion de la terminologie constituent d’excellents moyens d’améliorer l’efficacité du processus de traduction. Des bases terminologiques correctement gérées facilitent le travail des créateurs de contenu comme des traducteurs. Plus besoin de clarifier encore et encore la terminologie, les termes approuvés se trouvent tous au même endroit.
Le format dans lequel le contenu est soumis en traduction impacte également l’efficacité du processus. Les prestataires de services de traduction ont la capacité de prendre en charge presque tous les formats de fichiers en fonction de vos besoins.
Le contenu produit doit-il être transféré ou copié d’un système à un autre avant d’être transféré ? Avez-vous besoin de créer un fichier Word pour la traduction ? Cela signifie souvent que le processus doit ensuite être répété dans le sens inverse une fois la traduction terminée afin de transférer le contenu traduit dans le système de gestion de contenu ou de publication.
Si le système de gestion de contenu permet par exemple d’exporter et d’importer le contenu au format XML, cela constitue un premier pas dans la bonne direction. La clé est d’éviter de copier et de connecter le contenu d’un système à un autre.
Une fois le processus de traduction bien huilé, il est temps de se consacrer à la qualité. Quels sont les facteurs de qualité dans le processus ? Les mémoires de traduction et les bases terminologiques jouent un rôle essentiel, mais quels sont les autres aspects importants ?
La validation spécifique à un pays peut être intégrée au processus de contrôle qualité. Dans ce cas, un collaborateur disposant d’une grande connaissance de la langue cible vérifie la traduction avant la livraison finale. Cette phase permet de s’assurer que la traduction répond aux exigences locales en matière de langue et de législation.
Le processus de validation peut également être automatisé, ce qui signifie que le contenu n’a pas besoin d’être envoyé séparément pour chaque pays.
Une mémoire de traduction est un gage de qualité, notamment lorsque les contenus traduits sont relativement similaires. Elle permet de réutiliser les traductions précédentes pour plus de cohérence.
Une mémoire de traduction assure également une meilleure cohérence lorsqu’un grand projet de traduction doit être partagé entre plusieurs traducteurs en raison d’un délai serré.
En plus de la mémoire de traduction, une base terminologique à jour impacte également la qualité de la traduction. Elle garantit une terminologie cohérente pour toutes les traductions et dans toutes les langues. En plus d’être utile pour la terminologie technique, une base terminologique permet une optimisation efficace pour les moteurs de recherche.
Si cela est possible, une base terminologique devrait être utilisée dès que possible, mais il n’est jamais trop tard pour commencer.
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La création d’une base terminologique représente un travail important, mais le client peut également fournir un contenu préliminaire en utilisant notre modèle de glossaire.
Les mémoires de traduction, l’intégration, la traduction automatique et la centralisation sont des éléments clés permettant d’optimiser la rentabilité du processus de traduction.
Une mémoire de traduction est un outil universel qui impacte non seulement la qualité et la rapidité, mais également la rentabilité. En fonction du projet, les économies réalisées à l’aide d’une mémoire de traduction complète peuvent varier de quelques pourcents à plusieurs dizaines de pourcents.
* Les chiffres présentés dans le graphique sont basés sur une analyse statistique des mémoires de traduction d’Acolad Nordic. Ils sont issus de projets à la rentabilité optimale.
Les prestataires de services de traduction utilisent toujours des mémoires de traduction. Une mémoire de traduction est créée pour chaque nouveau client, puis continuellement enrichie. Par conséquent, si un client change de prestataire de services suite, par exemple, à une offre plus compétitive, il est important de fournir au nouveau prestataire la mémoire de traduction afin que le travail de développement de celle-ci ne soit pas perdu.
En matière d’intégration, la rentabilité se trouve dans la réduction significative du volume de travail manuel. Le processus ne nécessite pas l’intervention de plusieurs personnes. Le contenu à traduire est alors soumis via un travail manuel minimal.
L’intégration peut permettre d’économiser des dizaines, voire des centaines d’heures de travail.
La traduction automatique augmente non seulement l’efficacité, mais aussi la rentabilité. De gros volumes de texte peuvent être traduits en l’espace de quelques minutes seulement. Associée à la post-édition, la traduction automatique est une solution rentable lorsque de grandes quantités de contenu doivent être traduites fréquemment.
Il est possible d’utiliser simultanément deux méthodes, voire plus, afin de rationaliser le processus de traduction. Certaines méthodes nécessitent un peu plus de préparation, mais chacune permet d’économiser du temps, de l’argent ou les deux. La première étape pour rationaliser davantage votre processus de traduction est de contacter votre prestataire de services de traduction.
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