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Traduction pharmaceutique : les différents niveaux de langage

Rédigé par Acolad team | 3 déc. 2019 11:47:00

Lorsque des traductions sont réalisées dans le domaine pharmaceutique, divers éléments doivent être pris en considération. Le lectorat ciblé en fait notamment partie. En effet, le vocabulaire employé pour traduire pour des experts ne sera pas le même que celui utilisé dans le cadre de la vulgarisation scientifique. Quels sont alors les différents niveaux de langage que l’on retrouve dans ce domaine ? Comment le traducteur procède-t-il pour traduire ? Les réponses.

 

Secteur pharmaceutique : deux types de langages

Dans la vie de tous les jours, on différencie ce que l’on appelle les niveaux de langue. Il y a tout d’abord le langage soutenu, ensuite le langage courant puis le langage familier. Dans le domaine de la traduction pharmaceutique, on distingue également plusieurs niveaux de langage : le langage scientifique et le langage « grand public ».

Le premier est employé dans les études cliniques et autres documents ou essais à destination des médecins, pharmaciens et autres experts du monde médical. Le deuxième est utilisé dans les notices des essais thérapeutiques et dans celles des médicaments ou encore au sein des communiqués de presse.

 

Traduire pour les experts et traduire pour les particuliers : quelle différence ?

Avant de se lancer dans une traduction dans le secteur pharmaceutique, le linguiste doit savoir à qui le texte s’adresse. S’agit-il d’un lectorat constitué d’experts du milieu médical ? Ou, au contraire, les lecteurs seront-ils des particuliers ne maîtrisant pas le jargon scientifique ? Les réponses à ces questions permettront au traducteur d’adapter sa méthode de travail (ressources utilisées...) et le vocabulaire employé. Pour la traduction des PRO (Patients Reported Outcomes, soit les résultats rapportés par les patients), par exemple, le respect du niveau de langue est essentiel afin que le message soit parfaitement clair.

Par exemple, dans sa traduction il pourra, s’il l’estime nécessaire, proposer une version développée des acronymes. En revanche, si la traduction est destinée à un public averti, il ne sera pas nécessaire d’apporter une explication sur la signification des lettres les composant. Autre exemple avec les mots en anglais : selon le lectorat ciblé, ceux-ci seront gardés et non explicités ou conservés mais clarifiés.

En outre, pour traduire pour le « grand public », l’expert devra faire preuve de prudence concernant la vulgarisation (adaptation des données scientifiques à un lectorat non spécialiste) et aux risques qu’elle implique. Il devra ainsi choisir un vocabulaire adapté mais sans tomber dans le manque d’informations essentielles.

Côté pratique, le traducteur utilisera des bases de données terminologiques différentes selon qu’il s’adresse à un public averti ou, au contraire, à des personnes ne disposant pas de connaissances spécifiques en la matière. Il pourra aussi utiliser les mêmes outils mais en prenant garde à choisir des termes et expressions bien adaptés aux lecteurs finaux de son travail.

En matière de traduction dans le domaine pharmaceutique, on parle donc de traduction d’une langue à une autre mais également de traduction d’un niveau de langage à l’autre. Le traducteur doit garder cela à l’esprit et proposer un texte cible explicite, compréhensible et surtout parfaitement adapté aux connaissances scientifiques plus ou moins approfondies de ceux qui le liront.

 

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